Lexique

Internet : un réseau utilisant un protocole spécifique qui est la plupart du temps le TCP/IP.

L’Internet (avec un “i” majuscule) : la connexion de tous ces réseaux isolés qui permet de former une chaîne mondiale de machines. L’Internet est unique alors que l’internet  est multiple.

Le Web fonctionne principalement avec le protocole HTTP qui permet de différencier les serveurs et les clients. Le serveur donne l’information et le client la demande. Le web utilise internet pour transporter les données. Ce n’est donc qu’un service parmi tant d’autres qui exploitent l’Internet.

FAI : Fournisseur d’Accès à Internet.

DPI (Deep packet inspection) : l’activité pour un équipement d’infrastructure de réseau d’analyser le contenu (au-delà de l’en-tête) d’un paquet réseau (paquet IP le plus souvent) de façon à en tirer des statistiques, à filtrer ceux-ci ou à détecter des intrusions, du spam ou tout autre contenu prédéfini. Le DPI peut servir notamment à la censure sur Internet ou dans le cadre de dispositifs de protection de la propriété intellectuelle. C’est donc comme si l’on ouvrait l’enveloppe qui contient votre lettre.

Le DPI s’oppose au Stateful Packet Inspection, qui ne concerne que l’analyse de l’en-tête des paquets. Le DPI peut provoquer un ralentissement sensible du trafic là où il est déployé.

Routeur : un élément intermédiaire dans un réseau informatique assurant le routage des paquets. Son rôle est de faire transiter des paquets d’une interface réseau vers une autre au mieux, selon un ensemble de règles.  Les routeurs opèrent au niveau de la couche 3 du modèle OSI.

Protocole  : une spécification de plusieurs règles pour un type de communication particulier. Par extension de langage, on utilise parfois ce mot aussi aujourd’hui pour désigner les règles de communication entre deux couches sur une même machine. Les protocoles de communication les plus utilisés sont les protocoles réseau.

Internet civilisé :  selon l’expression de Nicolas Sarkozy, le web doit passer du « Far Ouest high-tech » à l’ère de « l’Internet civilisé ».  Et pour conquérir ces territoires « sauvages », le président français privilégie les aventuriers les plus  « libéraux » (voir liste des invités à son sommet E-G8 en mai 2011).  L’internet imaginé ici est essentiellement considéré sous l’angle lucratif.

Cet Internet-là est plus proche du Minitel que de l’Internet voulu par les pères du système : lutte contre la contrefaçon, facilités légales accordées aux FAI’s, aux industries du divertissement, centralisation des contenus, sécurisation poussée, peu de place pour la vie privée,  etc.     Citation d’ Eric Besson : « WikiLeaks n’a pas de place dans l’Internet civilisé que nous devons construire ». (ref) En savoir plus.

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