Rendre la gestion de la cité plus claire

En cette année 2017 qui a vu la population belge s’émouvoir de tant de scandales politico-financiers, nous ressentons une grande envie de coup de balai, de nettoyage de printemps. La vie politique et administrative du royaume s’est construite, cahin-caha au fil des années et des magistratures. Les partis sont nombreux et tous ceux qui ont exercé, de prêt ou de loin le pouvoir législatif nous semblent corrompus, fatigués, à cours d’idées pour la population. On dirait presque inutiles ……

Nous estimons pour rénover cette vie politique institutionnelle qu’il faut rapidement mettre en place :

 

D.R.1. Le décumul des mandats

Une personne= un mandat.

Au delà du principe qui semble évident (simpliste?) et de la formule, cette gestion de la chose mandatée  – donc publique – s’articule évidemment sur un redéploiement de ces mandats vers le citoyen (notre point 3). Les professionnels de la politique inspirent la défiance… Leurs « salves » de communications benoîtement relayées dans les médias nous en dévoilent, tous les soirs, l’opportunisme politicien, la trahison et le calcul électoral qui les inspirent.

Il nous semble urgent de recenser et de re-définir les mandats et rémunérations qui relèvent de l’intérêt public (y compris la gestion des asbl’s subventionnées). Ces informations seront publiées et mise à jour et facilement disponible pour chacun. Une communication adaptée doit-être menée sur le terrain afin d’informer et de responsabiliser tous les citoyens ayant du temps libre qu’ils pourraient consacrer à la chose politique.

 

2. La suppression de certaines instances obsolètes

Les provinces, pour commencer car elles ne représentent qu’un découpage artificiel des régions. Pratiquement quelques structures importantes y sont adossées ce qui empêche de coordoner leur politique correctement sur l’ensemble du territoire : par exemple, la TEC qui n’harmonise pas la mobilté hors des limites provinciales.

 ….

3. Encourager la participation citoyenne

… des chômeurs, des pensionnés, des personnes malades, des femmes et des hommes au foyer.

Afin de participer au système collectif et public belge et de remplacer les ancien cumulards dans les nombreux ‘conseils d’administrations’ des asbl’s, intercommunales et autres organismes d’intérêt public.

La mise en place de cette mesure, pour sibylline qu’elle puisse apparaître de prime abord,  soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses : qui désigner pour quelle assemblée ? Qui pour assurer la mobilité de ces remplaçants, avec quels budgets ? Ces mandats doivent-ils être dédommagé en plus des allocations déjà en place ? Quels compétences demander à ces administrateurs ? Comment -sur le long terme -éviter les phénomènes d’opacité observées dans nombre d’intercommunales aujourd’hui ?  etc … L’intention de départ est claire, la mise en place beaucoup moins.

Une première piste envisageable serait de confier aux administrations communales la publication des mandats à pourvoir sur leur territoire. Ces listes seraient bien entendu publique et disponibles sur Internet.

4. Réduire l’influence des grandes familles politiques au sein de l’appareil

Garantir éthique, morale et bon sens dans l’application des différents mandats publics (voir notre ligne morale ). Purger autant que possible l’influence des partis politiques dans les administrations. Le phénomène d’encartage systématique des travailleurs du public est une plaie.

 

 

Conclusions

Après réflexionS, notre lasagne institutionnelle ne paraît pas si mauvaise, elle a en tous les cas le mérite d’exister et de vivre au quotidien. Nous avons à peine entamé la réflexion sur le « comment on fait? » et dejà, la complexité de la chose nous a fait mal au crâne. Chacun à un avis à faire valoir, chaque option entraîne une chaîne de considérations imprévues (la mobilité, la répartition en budgets, la transparence, …. )

Ce qui semble – de l’avis du groupe dans son ensemble- clocher, ce qui est « révoltant »,  c’est l’éthique, la morale, les valeurs. Pourtant l’organisation en ‘partis politiques’ semble être une garantie de la tenue dans le temps de ces « valeurs ». On observe pourtant aujourd’hui une érosion de fait de ces principes fondateurs dans les partis actuellement en lice.

  • Usure du pouvoir ?
  • Usure des hommes à la pratique du pouvoir ?
  • Ou érosion du véritable pouvoir censé résider dans les institutions et appareils politiques, au profit des entreprises et autres fonds spéculatifs ?