Notre Ras-le-bol citoyen a été, pour partie, une conséquence des « affaires » (comme l’on dit pudiquement) liées à la gestion des intercommunales type Publifin etc …
Un coup de balai salvateur serait nécessaire dans ces instances. Une professionnalisation des administrateurs nous paraît souhaitables. On ne peut laisser « les politiques » s’occuper de législation ET de gestion en même temps, il y a des abus, des conflits d’intérêts, des baronnies qui s’installent.
Ces scandales à répétition ont entrainés -enfin- les partis à initier leur autocritique. Le décumul des mandats semble enfin être à l’agenda politique … Mais l’évocation de cette seule mesure sera-t-elle suffisante pour remettre la gestion publique d’aplomb ?
N’est-pas contraints et forcés que les partis (font mine de) se remettent en question ?
Ne démontre-t-ils pas une fois encore que l’opportunisme politicien, la trahison et le calcul électoral sont la nature profonde de ces acteurs politiques ?
Notre grand coup de balai commence donc par le remplacement des cumulards au postes cumulés. Car :
- Une personnes avec deux agendas ne peut s’y consacrer pleinement.
- Il y a beaucoup de chômeurs qui cherchent un emploi (si possible, un emploi utile, qui ait du sens)
- Il faut que la société civile ré-investisse la politique en évitant le piège des encartages particratiques.
- Concentrer plusieurs « pouvoirs » dans quelques mains est malsain et dangereux pour le fonctionnement démocratique du pays.
Ces quatre raisons nous font plaider pour une entrée massive des personnes « oisives » dans les conseils d’administration des asbl’s et autres organismes parastataux d’utilité publique.
Une fois dit cela, de nombreuses questions se posent sur la faisabilité et la mise en place d’une telle mesure.