Travail et revenu universel. Discussion travailleurs-retraités à la MRS

Nous avons au cours de nos débats, beaucoup d’accords sur nombre de sujets. Mais il en est un qui laisse participants et animateurs divisés, c’est celui de la réforme du « marché de l’emploi » et plus généralement de la conception du « travail ». Petit extrait illustratif :

 


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Décumul et participation citoyenne

Notre Ras-le-bol citoyen a été, pour partie, une conséquence des « affaires » (comme l’on dit pudiquement) liées à la gestion des intercommunales type Publifin etc …

Un coup de balai salvateur serait nécessaire dans ces instances. Une professionnalisation des administrateurs nous paraît souhaitables. On ne peut laisser « les politiques » s’occuper de législation ET de gestion en même temps, il y a des abus, des conflits d’intérêts, des baronnies qui s’installent.

Ces scandales à répétition ont entrainés -enfin- les partis à initier leur autocritique. Le décumul des mandats semble enfin être à l’agenda politique … Mais l’évocation de cette seule mesure sera-t-elle suffisante pour remettre la gestion publique d’aplomb ?

N’est-pas contraints et forcés que les partis (font mine de) se remettent en question ?

Ne démontre-t-ils pas une fois encore  que l’opportunisme politicien, la trahison et le calcul électoral sont la nature profonde de ces acteurs politiques ?

Notre grand coup de balai commence donc par le remplacement des cumulards au postes cumulés. Car :

  • Une personnes avec deux agendas ne peut s’y consacrer pleinement.
  • Il y a beaucoup de chômeurs qui cherchent un emploi (si possible, un emploi utile, qui ait du sens)
  • Il faut que la société civile ré-investisse la politique en évitant le piège des encartages particratiques.
  • Concentrer plusieurs « pouvoirs » dans quelques mains est malsain et dangereux pour le fonctionnement démocratique du pays.

Ces quatre raisons nous font plaider pour une entrée massive des personnes « oisives » dans les conseils d’administration des asbl’s et autres organismes parastataux d’utilité publique.

Une fois dit cela, de nombreuses questions se posent sur la faisabilité et la mise en place d’une telle mesure.

 

 

 

Personne ne veut être président !

Signe des temps ? Vraie participation citoyenne pudique et raisonnable? Lâcheté politique ? Prudence de l’ancien ?

Quoiqu’il en soit, personne ne veut assumer le titre de « président de parti ». Le sentiment que chaque voix doit être entendue et compte autant que celle du voisin, qu’il soit président ou délégué du diable vauvert….

 

Composition d’affiches

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Quelques recherches graphiques avant les élections. Composition d’affiche électorales et choix de slogan pour chacun.

Nous devons ensemble décider de notre couleur dominante, de la police de caractère et des suggestions qu’elle inspire. Qui s’apparente quel slogan ? Quels renseignement ajouter ou retirer ? Quel arrière-plan envisager selon le message ?

Intention # 4: Réduire l’influence des grandes familles politiques au sein de l’appareil

4. Réduire l’influence des grandes familles politiques au sein de l’appareil

Garantir éthique, morale et bon sens dans l’application des différents mandats publics (voir notre ligne morale ). Purger autant que possible l’influence des partis politiques dans les administrations. Le phénomène d’encartage systématique des travailleurs du public est une plaie.

Intention #2: La suppression de certaines instances obsolètes

2. La suppression de certaines instances obsolètes

Les provinces, pour commencer car elles ne représentent qu’un découpage artificiel des régions. Pratiquement quelques structures importantes y sont adossées ce qui empêche de coordoner leur politique correctement sur l’ensemble du territoire : par exemple, la TEC qui n’harmonise pas la mobilté hors des limites provinciales.

Intention #3: Encourager la participation citoyenne

3. Encourager la participation citoyenne

… des chômeurs, des pensionnés, des personnes malades, des femmes et des hommes au foyer.

Afin de participer au système collectif et public belge et de remplacer les ancien cumulards dans les nombreux ‘conseils d’administrations’ des asbl’s, intercommunales et autres organismes d’intérêt public.

La mise en place de cette mesure, pour sibylline qu’elle puisse apparaître de prime abord,  soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses : qui désigner pour quelle assemblée ? Qui pour assurer la mobilité de ces remplaçants, avec quels budgets ? Ces mandats doivent-ils être dédommagé en plus des allocations déjà en place ? Quels compétences demander à ces administrateurs ? Comment -sur le long terme -éviter les phénomènes d’opacité observées dans nombre d’intercommunales aujourd’hui ?  etc … L’intention de départ est claire, la mise en place beaucoup moins.

Une première piste envisageable serait de confier aux administrations communales la publication des mandats à pourvoir sur leur territoire. Ces listes seraient bien entendu publique et disponibles sur Internet.

Intention #1. Le décumul des mandats

1. Le décumul des mandats

Une personne= un mandat.

Au delà du principe qui semble évident (simpliste?) et de la formule, cette gestion de la chose mandatée  – donc publique – s’articule évidemment sur un redéploiement de ces mandats vers le citoyen (notre point 3). Les professionnels de la politique inspirent la défiance… Leurs « salves » de communications benoîtement relayées dans les médias nous en dévoilent, tous les soirs, l’opportunisme politicien, la trahison et le calcul électoral qui les inspirent.

Il nous semble urgent de recenser et de re-définir les mandats et rémunérations qui relèvent de l’intérêt public (y compris la gestion des asbl’s subventionnées). Ces informations seront publiées et mise à jour et facilement disponible pour chacun. Une communication adaptée doit-être menée sur le terrain afin d’informer et de responsabiliser tous les citoyens ayant du temps libre qu’ils pourraient consacrer à la chose politique.

Rendre l’avenir plus serein : sauve qui peut !

Lorsque l’on pense à l’avenir de nos enfants et petits enfants, l’horizon s’assombri. Certaines inquiétudes majeures surgissent. Sécurité, guerres, emploi, retraites, enseignement inadapté, soins de santé….. Alors que l’on croyait certains maux loin de chez nous, voici leur spectre qui réapparait. dans l’urgence suscitée par cette inquiétude, voici une liste des choses qu’il nous semble devoir sauver en premier.

 

Garantir les libertés individuelles

liberté de penser, d’entreprendre, de se déplacer ….

Assurer la sécurité des citoyens sur le territoire

C’est à dire, in fine et grâce à l’action de la police, garantir le maintien de la propriété privée

Éviter et éteindre les conflits armés.

Une réflexion globale de l’intérêt qu’ont nos pays à fabriquer des armes s’impose.

Préserver autant que faire se peut le système de santé belge

Qui garanti à chacun une prise en charge de qualité… Parallèlement, en limiter les dépenses abusives.

 

NB de l’animateur : personne n’a parlé d’écologie …..

 

Rendre la gestion de la cité plus claire

En cette année 2017 qui a vu la population belge s’émouvoir de tant de scandales politico-financiers, nous ressentons une grande envie de coup de balai, de nettoyage de printemps. La vie politique et administrative du royaume s’est construite, cahin-caha au fil des années et des magistratures. Les partis sont nombreux et tous ceux qui ont exercé, de prêt ou de loin le pouvoir législatif nous semblent corrompus, fatigués, à cours d’idées pour la population. On dirait presque inutiles ……

Nous estimons pour rénover cette vie politique institutionnelle qu’il faut rapidement mettre en place :

 

D.R.1. Le décumul des mandats

Une personne= un mandat.

Au delà du principe qui semble évident (simpliste?) et de la formule, cette gestion de la chose mandatée  – donc publique – s’articule évidemment sur un redéploiement de ces mandats vers le citoyen (notre point 3). Les professionnels de la politique inspirent la défiance… Leurs « salves » de communications benoîtement relayées dans les médias nous en dévoilent, tous les soirs, l’opportunisme politicien, la trahison et le calcul électoral qui les inspirent.

Il nous semble urgent de recenser et de re-définir les mandats et rémunérations qui relèvent de l’intérêt public (y compris la gestion des asbl’s subventionnées). Ces informations seront publiées et mise à jour et facilement disponible pour chacun. Une communication adaptée doit-être menée sur le terrain afin d’informer et de responsabiliser tous les citoyens ayant du temps libre qu’ils pourraient consacrer à la chose politique.

 

2. La suppression de certaines instances obsolètes

Les provinces, pour commencer car elles ne représentent qu’un découpage artificiel des régions. Pratiquement quelques structures importantes y sont adossées ce qui empêche de coordoner leur politique correctement sur l’ensemble du territoire : par exemple, la TEC qui n’harmonise pas la mobilté hors des limites provinciales.

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3. Encourager la participation citoyenne

… des chômeurs, des pensionnés, des personnes malades, des femmes et des hommes au foyer.

Afin de participer au système collectif et public belge et de remplacer les ancien cumulards dans les nombreux ‘conseils d’administrations’ des asbl’s, intercommunales et autres organismes d’intérêt public.

La mise en place de cette mesure, pour sibylline qu’elle puisse apparaître de prime abord,  soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses : qui désigner pour quelle assemblée ? Qui pour assurer la mobilité de ces remplaçants, avec quels budgets ? Ces mandats doivent-ils être dédommagé en plus des allocations déjà en place ? Quels compétences demander à ces administrateurs ? Comment -sur le long terme -éviter les phénomènes d’opacité observées dans nombre d’intercommunales aujourd’hui ?  etc … L’intention de départ est claire, la mise en place beaucoup moins.

Une première piste envisageable serait de confier aux administrations communales la publication des mandats à pourvoir sur leur territoire. Ces listes seraient bien entendu publique et disponibles sur Internet.

4. Réduire l’influence des grandes familles politiques au sein de l’appareil

Garantir éthique, morale et bon sens dans l’application des différents mandats publics (voir notre ligne morale ). Purger autant que possible l’influence des partis politiques dans les administrations. Le phénomène d’encartage systématique des travailleurs du public est une plaie.

 

 

Conclusions

Après réflexionS, notre lasagne institutionnelle ne paraît pas si mauvaise, elle a en tous les cas le mérite d’exister et de vivre au quotidien. Nous avons à peine entamé la réflexion sur le « comment on fait? » et dejà, la complexité de la chose nous a fait mal au crâne. Chacun à un avis à faire valoir, chaque option entraîne une chaîne de considérations imprévues (la mobilité, la répartition en budgets, la transparence, …. )

Ce qui semble – de l’avis du groupe dans son ensemble- clocher, ce qui est « révoltant »,  c’est l’éthique, la morale, les valeurs. Pourtant l’organisation en ‘partis politiques’ semble être une garantie de la tenue dans le temps de ces « valeurs ». On observe pourtant aujourd’hui une érosion de fait de ces principes fondateurs dans les partis actuellement en lice.

  • Usure du pouvoir ?
  • Usure des hommes à la pratique du pouvoir ?
  • Ou érosion du véritable pouvoir censé résider dans les institutions et appareils politiques, au profit des entreprises et autres fonds spéculatifs ?